L'enseignement de la construction doit s'engager (davantage) en faveur de l'apprentissage en alternance
Des efforts fructueux
Ces dernières années, le secteur de la construction a beaucoup travaillé sur son image par le biais d'une campagne d'image et de nombreuses initiatives. Et ce, afin de convaincre davantage de jeunes de choisir une branche de la construction ou du bois. "Et ces efforts semblent peu à peu porter leurs fruits", affirme Jean-Pierre Waeytens. Selon M. Bouwunie, l'enseignement de la construction deviendrait encore plus attrayant si les écoles mettaient davantage l'accent sur l'apprentissage en alternance et sur les cours de concentration. Le nombre d'étudiants dans les disciplines de la construction et de l'ingénierie du bois a augmenté cette année scolaire, passant de 276 l'année dernière à 348 cette année. Le nombre d'étudiants en double finale a également augmenté de 14 %. Le nombre d'étudiants en double cursus est également en forte hausse (+44 % en moyenne).
Les apprentis qui sont suffisamment mûrs et prêts pour le marché du travail ne devraient être autorisés à suivre qu'un parcours d'apprentissage dual dans la construction et donc pas un parcours d'apprentissage à temps plein avec des apprentissages.
100% d'apprentissage en alternance
L'apprentissage en alternance devrait occuper une place beaucoup plus importante dans l'enseignement de la construction. "Les élèves qui sont suffisamment mûrs et prêts pour le marché du travail ne devraient être autorisés à suivre qu'un parcours d'apprentissage en alternance dans la construction et non un parcours d'apprentissage à temps plein avec stage en entreprise. Les jeunes issus d'une formation en alternance sont recherchés par les employeurs précisément parce qu'ils entrent sur le marché du travail avec beaucoup plus d'expérience professionnelle. En outre, les écoles ne doivent plus investir dans les infrastructures les plus modernes, ce qui leur permet d'utiliser leurs ressources ailleurs. La formation en construction sera ainsi revalorisée, de sorte que davantage de jeunes choisiront la formation en construction.
Concentration des cours
Bouwunie regrette que les écoles n'aient pas encore travaillé à la concentration des cours de construction par province ou par région. Les cours de construction sont aujourd'hui trop fragmentés et, de plus, on peut suivre le même cours dans différentes écoles dans un rayon de quelques kilomètres. Selon M. Bouwunie, les ressources mises à la disposition des écoles par le secteur ne sont donc pas utilisées de manière suffisamment efficace. Pourtant, un tel exercice de concentration est nécessaire pour rendre l'enseignement de la construction plus attrayant, selon Bouwunie.