Neutraliser les substances nocives dans l’air intérieur
Une situation paradoxale
Ces dernières années, la crise du COVID nous a montré à quel point il est important d’aérer suffisamment les logements, les écoles, les bâtiments d’entreprise et les services publics, afin de se débarrasser au mieux des substances nocives. Mais ceci semble en contradiction avec l’obligation d’isoler toujours mieux les maisons et bâtiments et de les rendre étanches à l’air. La ventilation - mécanique et naturelle - apporte un élément de solution à cette situation paradoxale. Pour les projets de construction neuve conformes à la législation actuelle, il n’y a pas de problème en principe mais, pour les bâtiments existants, surtout les plus anciens, une forte isolation peut altérer la qualité de l’air intérieur. Des logements, écoles, maisons de repos…, mal ventilés, c’est aussi une concentration plus élevée de particules nocives, et un danger latent pour la santé des habitants et des utilisateurs de ces locaux. En particulier pour les enfants, qui respirent deux fois plus, pour les asthmatiques et les personnes âgées ou en mauvaise santé, qui sont les premières à en pâtir.
COV
Est-il donc si important de purifier l’air ? La réponse est oui, car une étude montre que les gens passent en moyenne 85 à 90 % de leur temps dans des locaux fermés. Sans nous en rendre compte, nous respirons de ce fait des substances imperceptibles et nocives, notamment les fameux composés organiques volatils (COV). Nous ne pouvons pas nous soustraire à leur présence car ils proviennent notamment des appareils de chauffage, et d’activités humaines comme l’utilisation des produits ménagers pour l’entretien, la fumée de tabac… En outre, les matériaux de construction et de décoration (peintures, colles, résines), et même les cosmétiques relâchent des COV. Les analyses des produits chimiques présents à l’intérieur des bâtiments montrent que ces COV sont les plus grands pollueurs, et de loin, et en plus forte concentration à l’intérieur qu’au-dehors. Trois quarts des COV présents dans l’air appartiennent au groupe des aldéhydes, avec une grande majorité de formaldéhyde, ainsi que le révèle une étude menée par l'Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI).
Formaldéhyde
On trouve généralement les aldéhydes dans les colles et les résines entrant dans la fabrication industrielle de toutes sortes de matériaux. C’est le cas notamment des parfums, des laques à cheveux, de la peinture, des revêtements de sol et autres matériaux de construction. La fumée du tabac en contient elle aussi. Le plus nocif des COV est le formaldéhyde (également connu comme acide formique ou formol) présent dans les colles et résines utilisées pour la production d’agglomérés, panneaux bois, revêtements de sols préencollés, papiers peints, vernis pour parquets, peintures, textiles (pensez aux rideaux) ainsi que dans les cosmétiques, dans lesquels cette substance nocive sert de conservateur. Le fait de fumer chez soi dégage de fortes concentrations de formaldéhyde. L’exposition à cette substance peut provoquer des irritations des yeux et de la gorge, avec larmes, toux, éternuements, sécheresse des muqueuses nasales et buccales. Les maux de tête et la fatigue sont aussi des symptômes relativement fréquents. Il semble que certains aldéhydes puissent provoquer des cancers, mais ceci n’est pas encore scientifiquement prouvé. En revanche, les effets cancérigènes du formaldéhyde le sont…
Risques pour les professionnels
Il est évident que les enfants notamment, ainsi que les personnes asthmatiques, sont particulièrement sensibles à la présence de formaldéhyde. Les professionnels qui posent des produits contenant du formaldéhyde peuvent aussi en souffrir. Dès 2004, l’Agence internationale de recherche sur le cancer (IARC) classait le formaldéhyde comme potentiellement cancérigène pour le nez et la gorge, pour les travailleurs qui y sont exposés.
Encapsuler et neutraliser
Que peuvent apporter les produits dépolluants face à cette problématique ? Les produits concernés, enduits, plâtres et plaques de plâtre enrobé, absorbent l’air et le restituent, et bénéficient désormais d’une technologie innovante qui capture activement le formaldéhyde et le neutralise de manière permanente. Autrement dit, l’enduit capture les molécules de formaldéhyde et les encapsule pour purifier l’air. Ce fonctionnement commence dès la mise en œuvre et se poursuit, face à une concentration normale de formaldéhyde, pendant toute leur durée de vie. C’est aussi le cas avec les plaques de plâtre enrobé qui, du fait de leur épaisseur, offrent une capacité d’absorption encore plus importante. Bien entendu, l’enduit ou la plaque ne doit pas être recouvert d’une finition imperméable, mais d’un coating en phase aqueuse, microporeux.
Produits naturels
On attribue aussi des effets de ce type aux enduits naturels, comme la chaux. On sait que, par exemple, les enduits au plâtre et les peintures naturelles (notamment à la chaux) ont un effet de régulation de l’humidité, mais il n’y a pas de preuve qu’ils soient capables d’absorber et neutraliser les COV de l’air, en particulier le formaldéhyde. Ces produits naturels ne dégagent quant à eux pas ou très peu de substances nocives, et les plâtres classiques ‘durables’ sont aujourd’hui formulés de manière à en émettre le moins possible. Ce qui est généralement indiqué par l’étiquette ‘good for indoor quality’.
Toupret SANEO®
Toupret est l’un des premiers fabricants d’enduits dépolluants efficaces, sous la forme d’enduits de lissage et d’égalisage, pour une application manuelle ou airless. Grâce à la technologie SANEO®, qui a fait ses preuves, l’air est dépollué, dès l’application du TX120, par la destruction des molécules de formaldéhyde, et ce sans formation de produits secondaires nocifs. Cette technologie demeure active durant tout le cycle de vie de l’enduit. Ce produit ‘2 en 1’ peut être appliqué rapidement et en toute sécurité sur des supports endommagés ou des surfaces présentant de fortes irrégularités, non traitées ni peintes.
Peinture dépolluante
Même si cet article est consacré aux enduits de garnissage et de finition, nous devons, pour être complets, signaler qu’il existe aussi des peintures dépolluantes. D’une part, les peintures photocatalytiques, qui provoquent une réaction chimique (la photocatalyse, comparable à la photosynthèse des plantes) lorsque la lumière, et plus spécifiquement les rayons UV, touchent leur surface. Cette réaction transforme les impuretés, comme les bactéries et l’oxyde d’azote, en nitrate, purifiant ainsi l’air intérieur. Il existe également des peintures dépolluantes qui filtrent et neutralisent le formaldéhyde présent dans l’air intérieur, ce qui peut en réduire la quantité de 70, voire 80 %. Elles agissent donc de manière comparable aux enduits dépolluants mais, même si la technologie est similaire (capturer et encapsuler), leur durée d’efficacité est beaucoup plus limitée, du fait de la faible épaisseur de la couche. Au bout d’un certain temps – certains fabricants parlent de sept ans – la couche de peinture est saturée. La solution qui semble la meilleure serait une finition de l’enduit ou du plâtre avec une peinture elle-même dépolluante.
Toupret a calculé qu’en utilisant un enduit d’apprêt enrichi au SANEO®, on renforce la capacité dépolluante de la peinture de 5 à 10 %, et la capacité de captation de la peinture augmente facilement de 80 à 90 %.
Application
Les solutions dépolluantes sous forme d’enduits ou de plaques de plâtre ne sont pas si nombreuses. Entre autres, parce qu’il n’existe pas de normes ou de réglementations les imposant. Les prix des matériaux de construction ont très fortement augmenté ces dernières années, et chacun sait qu’en l’absence de réglementations contraignantes, on est moins regardant sur la qualité des solutions choisies. D’autre part, la ventilation, comme nous le disions plus haut, joue un rôle toujours plus important, et elle est imposée par une réglementation précise. Le domaine d’application des produits dépolluants se situe plutôt dans le logement résidentiel, de préférence lorsqu’une rénovation ou des travaux d’embellissement sont prévus. Dans les immeubles d’entreprise, les écoles et les hôpitaux, on recourt moins aux enduits ou aux plaques de plâtre dépolluants, étant donné que la présence d’une ventilation correcte y est la norme.
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